Une responsabilité qui engage l’avenir

...

Membre de l’APRC, j’ai été sollicité au titre de mes compétences de consultant-coach pour aider l’association à « faire le saut d’un nouveau départ » comme le disait la présidente Christine Bockaert dans son Billet du 1er mai.

En acceptant cette demande d’animation des séances de travail collectif de réflexion, objet central de l’AG 2024, en vue d’ouvrir un avenir pour l’APRC à ce moment charnière entre deux générations de membres, j’ignorais la difficulté qui m’attendait dans la mesure où j’étais personnellement impliqué dans l’APRC.

Dans mes interventions professionnelles auprès d’organisations quelles qu’elles soient (entreprises, municipalités, associations de service public, services d’Église, mouvements, exploitations agricoles …) je gardais une distance entre ma posture de consultant et les acteurs de ces organisations, alors que présentement, je me sentais concerné par ce qui était partagé et surtout par l’avenir de l’ARPC.

Mon expérience d’Église où les actes n’ont pas suivi les discours rassurants sur les droits à la retraite d’une part, et, les abus d’autorité et d’emprise mentale que j’ai subits dans le cadre d’une association congréganiste de soins d’autre part, fut précieuse pour comprendre les enjeux des orientations à prendre pour pérenniser l’APRC. C’est-à-dire que je me retrouvais dans les deux générations d’adhérents.

S’il est vrai que les AG APRC peuvent connaitre des tensions, la démarche proposée a été très bien acceptée et fructueuse en échanges constructifs. Il s’agissait de mettre en commun nos acquis, nos constats sur les forces, faiblesses, opportunités, menaces de l’association et aussi nos expériences vis-à-vis de nos droits à une retraite convenable, voire vis-à-vis de nos droits humains fondamentaux.

Je tiens à souligner la forte implication de chacun des membres présents qui avaient pris conscience de l’enjeu de ce travail de réflexion de fonds ; résultat : un état des lieux exhaustifs et de nombreux éléments de réponse aux questions posées pour assurer l’avenir.

Enfin, je précise que le "contrat" de cette AG vis-à-vis de ce travail était de dégager trois axes prioritaires à gérer maintenant en mode projet pour les trois années à venir. Il n’y a donc pas place à une quelconque frustration, les autres éléments apportés font désormais parties de notre fonds commun de ressources techniques et humaines qui pourront servir en temps voulu. Un grand merci à chacun, chacune pour ce travail d’intelligence collective.

André RUCHOT