Retour à la vie d’avant
Retour à la vie d’avant ?
Y a-t-il vraiment une vie d’avant et une vie d’après ? Si cette notion existe dans la religion, elle n’a rien à faire avec ce qui peut nous préoccuper ici.
Nous n’avons tout simplement qu’une seule vie, celle de maintenant.
Et c’est notre vie d’aujourd’hui dont nous devons nous préoccuper.
Certes, la crise sanitaire la bouscule, mais, fondamentalement, c’est notre vie qui se poursuit. Toute vie est fragile et unique par définition.
Les maladies ont toujours existé, mais nous avons pris l’habitude de les voir – pour certaines contrebalancées par des traitements et des vaccins. La différence est ici d’avoir à faire à une maladie que la médecine ne sait pas (pour le moment) traiter, et qui est terriblement contagieuse. La variole, la rougeole, la coqueluche, la tuberculose, et beaucoup d’autres maladies sont elles aussi contagieuses, mais, du moins en France, nous en avons perdu « l’habitude ». La grippe est contagieuse, elle tue elle aussi, et pourtant beaucoup de gens omettent de se faire vacciner. Le SIDA est contagieux, il tue, et nous sommes loin d’y avoir trouvé remède.
En France, nous avons la chance d’avoir un système de sécurité sociale qui couvre nos besoins de santé. Et nous avons en ce moment l’occasion de faire la comparaison avec d’autres pays qui, souvent par manque de moyens, subissent et continueront de subir durement la crise en cours… Nous, Français, nous avons de la chance ! à condition que nous la saisissions…
Vivons ! Poursuivons notre vie ! En prenant des précautions, bien sûr, mais vivons ! Prenons soin de nous-mêmes, des nôtres et d’autrui en respectant les fameux « gestes barrière », ne prenons pas de risque inutile et n’en faisons pas courir à autrui. Mais vivons ! La vie continue.
J’espère cependant que ces temps de réflexion qui nous a été donnés porteront des fruits durables, pour l’avenir de notre planète, la solidarité entre les pays (… et ce n’est pas gagné !), l’attention aux plus démunis et aux plus faibles.
Christiane PAURD